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Par El Marto Crédit photo : @RASCA Prod.

SAMANDIN

Lieu : Centre Médical Urbain de Samandin ITINERAIRE

Si l’un des symboles de Samandin est le "zongo" –la case à double entrée–, ce quartier cosmopolite est censément à multiples entrées professionnelles. Les talents y sont légion, chacun roi en son royaume. Les aristocrates de la soudure règnent sur les alentours du Théâtre populaire. Les princes du ballon rond régissent le stade municipal. Les animateurs enjaillent la kermesse "Rassang-Daaga". Les souverains maraîchers et leurs acolytes commerçants sont maîtres des bas-fonds ancestraux et du marché "Naab Raaga". Les majestueux soignants apaisent au dispensaire de Samandin. Les monarques marionnettes mènent la danse des spectacles du "dodogo". Celles-ci furent même premier prix de la première édition du concours de cette discipline de la ville de Ouagadougou.

Originellement expatriés, sous le règne de Naaba Yanfo, de Saponé –contrée du chapeau circulaire de paille et de cuir–, les autochtones descendent du dénommé Pitroipa. Le patronyme infuse encore la zone, au cœur du découpage municipal de la capitale Ouagadougou qui numérota l’arrondissement correspondant du premier des chiffres.

Le chef du quartier est le Samand-naaba du Kamsongh-naaba, lui-même chef responsable des reines et de la venue de leur progéniture. C’est ainsi que le premier des habitants de Kamsonghin s’occupe notamment des accouchements, des extraits de naissance, du logement, de l’éducation et des scolarités des enfants du Mogho Naaba. Sous le grand arbre ancestral de la chefferie, de majestueuses pierres ancrent la place des dignitaires du roi.

En partenariat avec l’association Zems-Taaba et la mairie du 1er arrondissement de Ouagadougou