Ce quartier en forme de palme –la patte de l’oie, vue d’avion– est un mélange de tradition, de modernité et plus si affinités…

Tradition portée par les différents villages qui se retrouvent dans ce découpage administratif moderne, notamment SongNaaba, Badnongo, Tensabdgo et le plus ancien d’entre eux, Zempasgo dont les autochtones sont les Yonyonsé, chefs de terre de toute l’étendue du quartier. Toujours fameux sont les symboles coutumiers de la zone, comme le chapeau de Saponé, le sac en cuir, les clochettes, le bois fourchu ou la petite pioche à pointe unique et plate. Traditionnels aussi sont les métiers de l’élevage et de l’agriculture. La zone fut longtemps la rizière de la famille royale de plusieurs Mogho Naaba.

Relevant de l’arrondissement 12 de la capitale burkinabè Ouagadougou, la cosmopolite Patte d’Oie est aussi le fruit de la modernité des lotissements des années 80. A la verticale ou à l’horizontal, se sont déployés l’incontournable rond-point de la Patte d’Oie, le salvateur rond-point des droits humains, la Cité Universitaire le futuriste échangeur de Ouaga-2000, le confortable hôtel Zidnaaba, le terrain de sport du club ASFA-Yennenga, l’espace Morène, le marché de la Patte d’oie ou encore le siège de l’Office national d’identification.

La Patte d’oie est résolument un quartier où il fait bon vivre, entre tournois de football et kermesse Rassang-Daaga. Et « plus si affinités » : résolument évolutif, le quartier Patte d’Oie n’entend pas vivre sur ses acquis. « Zempasgo » ne signifie-t-il pas « l’ajout est possible » ?...

En partenariat avec l’association Namalgdzanga des Femmes du Burkina Faso et la mairie du 12ème arrondissement de Ouagadougou